Une autre première de couverture pour la nouvelle

 

 


J'ai placé quatre bras autour de la princesse, et très proches d'elle, pour suggérer un sentiment de malaise aux potentiels lecteurs qui verraient cette première de couverture. La princesse ne peut pas bouger, tant les hommes de la cour essaient tous de la posséder afin d'en faire leur « trophée ». Le fait que les bras soient découverts est intentionnel : cela montre en effet que n'importe qui à la cour est intéressé par elle, et non pas seulement les quatre protagonistes masculins. Cela renforce l'impression que l'héroïne étouffe sur ce territoire de chasse qu'est la cour.

Pour le fond, j'ai pensé qu'un espace clos représentait bien cette cage qu'est la cour : il n'y a nulle part où s'enfuir. Ce type d'architecture de la Renaissance en voûtes pouvait être présent au Louvre ou à Blois : c'est pour cela que j'ai choisi cet espace clos plutôt qu'un autre.



Première de couverture conçue et commentée par Nans Meunier, TL1, novembre 2017.